Dent

Une dent est un organe enveloppé d'os, dur, blanchâtre, le plus souvent composé d'une couronne libre et d'une ou plusieurs racines implantées dans la cavité buccale, surtout dans l'os alvéolaire des os maxillaires, et destiné sursoudainer ainsi qu'à broyer les aliments.



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Détail d'une molaire

Une dent est un organe enveloppé d'os, dur, blanchâtre, le plus souvent composé d'une couronne libre et d'une ou plusieurs racines implantées dans la cavité buccale, surtout dans l'os alvéolaire des os maxillaires (maxillaire et mandibule), et destiné sursoudainer ainsi qu'à broyer les aliments.

Issu du latin dens de même sens, provenant d'une racine indœuropéenne (reconstruite) °d-, °ed, °denk ou °dent (mordre, mâcher) [1], d'où sont aussi issus, entre autres, les mots odontos (grec ancien) ou tand (néerlandais).

Molaire extraite (3 racines)
Section d'une prémolaire

C'est l'organe le plus dur de l'organisme car il est constitué de l'email. Il résiste longtemps au feu et sert ainsi à l'identification en médecine médico-légale.

Son corps est essentiellement composé de dentine. Ce tissu est minéralisé à 70 % par l'hydroxyapatite. Les 30 % restant (dont 12 % d'eau) forment la trame organique, composée principalement de collagène. La dentine est perforée de micro-tubes ou tubulis dentinaires. Ceux-ci contiennent les prolongements des cellules dentaires, les odontoblastes. Ces cellules tapissent la périphérie de la cavité pulpaire. Elles synthétisent la dentine tout au long de la vie, de manière centripète, ainsi qu'à un rythme particulièrement lent.

Le tissu pulpaire assure leur innervation et leur vascularisation en provenance des racines dentaires. Les odontoblastes synthétisent en réponse à l'agression carieuse une dentine réactionnelle.

La couronne est recouverte d'émail, tissu minéralisé à plus de 97 %. Il est moins épais sur les dents temporaires. La racine est recouverte de cément, où s'enracinent les fibres collagèniques et élastiques du ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte.

Ce ligament forme avec l'os une véritable articulation et renferme des cellules de régénération osseuse, ligamentaire et cémentaire. Il est richement innervé par des récepteurs mécaniques, propriocepteurs, qui renseignent le dispositif nerveux central sur la position exacte des dents et la pression exercée par les muscles masticateurs.

La dent est implantée dans l'os alvéolaire par une à trois racines (quelquefois plus). Les racines dentaires se terminent par un apex dont l'ouverture de moins de 1 mm permet la vascularisation et l'innervation de la dent (par le nerf mandibulaire).

Les dents sont portées par le maxillaire (mâchoire supérieure) et la mandibule (mâchoire inférieure).

Radiographie panoramique servant à voir la totalité de la denture (carie en distal de la dent n°35)
Radiographies de dents saines (prémolaires, molaires, dent de sagesse incluse)
On voit à la fois des dents temporaires et des dents définitives
  • les incisives. On en a 8 (4 incisives centrales, 4 incisives latérales). Ce sont les dents du sourire. Elles sont monoradiculées, comme les canines.
  • les canines. On en a 4. C'est la dent ayant la plus longue racine, unique. Elle permet la désocclusion des autres dents lors des mouvements de mastication, les protégeant ainsi de forces excessives et non physiologiques ; elles sont absentes chez les espèces herbivores.
  • les prémolaires. On en a 8 aussi. Elles ont une ou deux racines, particulièrement rarement trois.
  • les molaires. On en a de 8 à 12 (selon que les dents de sagesse sont constituées ou non). Ce sont les dents de la mastication, les plus solides. Elles ont le plus souvent 3 racines.

On parle aussi de dent de sagesse, la troisième molaire qui pousse à partir de l'âge de quinze ans chez l'homme. Il est de plus en plus rare d'avoir ses quatre dents de sagesse ; fréquemment il n'y en a que deux ou trois à se former et elles n'ont pas forcément la place indispensable à un positionnement correct, auquel cas elles provoquent des infections à répétition (péricoronarite, cellulite) et doivent être retirées.

Chez l'Homme, deux dentitions se succèdent :

  • les dents temporaires ou dents de lait : elles commencent à pousser vers 6 mois (mais cela peut aller de l'apparition jusqu'à un an). Elles commencent à tomber vers 6 ans. On en a vingt.
  • les dents définitives ou dents permanentes : la première à sortir en bouche est la première molaire, vers 6 ans. Par la suite l'ordre est variable. Les dernières dents définitives se mettent en place vers 12 ans avec l'éruption des 2e molaires définitives. On peut en avoir 32 en tout si on possède ses quatre dents de sagesse.

Pour simplifier la communication, la Fédération Dentaire Mondiale attribue à chaque dent un numéro :

  • Pour le chiffre des unités : on numérote les dents en partant du centre vers le fond.
    • 1 l'incisive centrale,
    • 2 l'incisive latérale,
    • 3 la canine,
    • 4 la première prémolaire,
    • 5 la seconde prémolaire,
    • 6 la première molaire,
    • 7 la seconde molaire,
    • 8 la dent de sagesse.
  • Le chiffre des dizaines est déterminé par la partie d'un quadrant imaginaire dans lequel se trouve la dent. En regardant la personne en face, 1 est en haut à gauche, 2 en haut à droite, 3 en bas à droite, 4 en bas à gauche.
  • Pour les dents temporaires, le chiffre des dizaines est de 5 à 8 selon le même quadrant, dans le sens des aiguilles d'une montre.

Exemples : 23 est la canine supérieure gauche ; 74 est la première molaire temporaire mandibulaire gauche.


Notation à deux chiffres de la FDI, pour une personne dont on regarderait la mâchoire de face. Les indications «gauche» et «droite» du tableau, par contre, s'entendent du point de vue du patient.
Dents définitives
en haut à droite en haut à gauche
18 17 16 15 14 13 12 11 21 22 23 24 25 26 27 28
48 47 46 45 44 43 42 41 31 32 33 34 35 36 37 38
en bas à droite en bas à gauche
Dents de lait
en haut à droite en haut à gauche
55 54 53 52 51 61 62 63 64 65
85 84 83 82 81 71 72 73 74 75
en bas à droite en bas à gauche

L'anatomie de la couronne en émail des dents est divisée en cinq faces.

  • Face occlusale, ou face triturante : c'est la face sur laquelle on mord. Cette face est constituée de cuspides (bosses) et de fosses, sillons. Elle permet l'occlusion avec son homologue de l'arcade dentaire opposée. Ce phénomène, statique ou dynamique, est d'origine réflexe ou volontaire : il est étudié dans la science de l'occlusion dentaire.
  • Face vestibulaire : c'est la face se trouvant à l'extérieur, contre la joue.
  • Face palatine : c'est la face à l'intérieur, en haut et orientée vers le palais.
  • Face linguale : c'est la face à l'intérieur, en bas, que la langue effleure généralement.
  • Face mésiale : c'est la face cachée entre deux dents et regardant vers l'avant.
  • Face distale : c'est la face cachée entre deux dents et regardant vers l'arrière.

L'anatomie de chaque dent est unique. Cependant certains traits reviennent à une fréquence plus ou moins élevée, qui peuvent faire ressortir une «norme», avec toujours des variations individuelles.

  • Les incisives :

Elles ont une seule racine. On peut distinguer une face vestibulaire, une face palatine ou linguale, un bord libre. La face palatine porte le plus souvent un cingulum.

  • Les canines

La couronne est en pointe, ou dent du lion. Une seule racine, particulièrement longue. C'est aussi la dent de l'œil : une infection à son extrémité se transmet vite à l'œil, via le canal lacrymal.

  • Les prémolaires

Les prémolaires inférieures ont le plus souvent une racine, la première prémolaire supérieure a deux racines, la seconde une seule. Elles ont deux cuspides, fréquemment particulièrement marquées.

  • Les molaires

Les molaires supérieures ont le plus souvent trois racines, les molaires inférieures deux. Elles ont le plus souvent quatre cuspides, sauf la première molaire inférieure qui en a cinq. Les dents de sagesse ont une anatomie plus variable.

Les dents ont plusieurs rôles importants :

Lorsqu'elle s sont absentes, on assiste à l'affaissement de l'étage inférieur de la face (la mandibule «remonte» et s'avance, les lèvres s'enfoncent)  : c'est le profil du vieillard édenté. Ce phénomène est accentué par la disparition de l'os alvéolaire. Cet os existe par et pour la dent, et «fond» progressivement quand, avec la dent, la stimulation mécanique disparaît. Certaines espèces ont des dents qui dépassent hors de la bouche.

Les dents étant minéralisées, elles sont peu capables de réactions de défense. Il est spécifiquement important de bien les nettoyer, par un brossage régulier et adapté.

Image d'une prémolaire reconstituée.

En cas de pathologie, il faut consulter un dentiste. La dentisterie peut se subdiviser en plusieurs parties :

Les anomalies dentaires sont particulièrement variables car l'odontogenèse dure longtemps (plusieurs années) et est particulièrement sensible aux différentes agressions. D'autre part certaines anomalies sont héréditaires.

  • Diminution
    • Hypodontie : manque de certaines dents suite à des agénésies. Origine héréditaire. Rare en denture temporaire.
    • Oligodontie : absence de nombreuses dents ; fréquemment les quelques dents présentes sont plus petites. Fréquemment associé à un syndrome ectodermique (syndrome de Christ-Siemens-Touraine).
    • Anodontie : aucune dent n'est constituée.
  • Augmentation : Hyperdontie = polydontie : dents surnuméraires, trop nombreuses (plus rare que hypodontie)
    • Mésiodens : dent supplémentaire entre les deux incisives centrales maxillaires.
    • Dédoublement = dents jumelles = doublon surnuméraire : soit une quatrième molaire, soit une troisième prémolaire. Ces dents restent le plus souvent incluses.
    • Hyperdontie syndromique : dans la dysostose cléïdo-crânienne ou le syndrome de Garner.
  • Polyphilodontie. Théoriquement l'homme est diphyodonte : deux dentures se succèdent. Exceptionnellement on peut voir trois dentures successives.
    • Dentition pré-déciduelle : dent rudimentaire sans racine présente à l'apparition ; va tomber au cours de la première semaine néo-natale.
    • Dentition post-permanente.

  • Microdontie : dent plus petite que la normale. Aussi nommée «dent en grain de riz». Concerne fréquemment les incisives latérales supérieures ou les dents de sagesse supérieures.
  • Macrodontie : dent plus grosse que la normale. Peut être liée à un gigantisme hypophysaire.

Dysmorphies : anomalies de forme

  • Anomalies de toute la dent
    • Gémination : le germe s'est divisé en partie ; la dent est plus volumineuse. (ou : une dent normale est collée à une dent surnuméraire).
    • Fusion : union avec interpénétration tissulaire de deux germes, durant leur formation.
    • Dédoublement : stade ultime de la gémination. Impliqué dans l'étiopathogénie des dents surnuméraires.
    • Dent invaginée = dens in dente : il y a comme une seconde dent au sein de la dent principale (principalement sur les dents monoradiculées).
    • Taurodontisme : chambre pulpaire anormalement grande ; furcation plus apicale.
    • Dilacération : un traumatisme durant la formation de la dent a entraîné un dommage du germe.
  • Anomalies de la couronne
    • Dent conique en grain de riz. Concerne en particulier les incisives latérales.
    • Dent évaginée = coulée d'émail : sorte de grosse cuspide supplémentaire. Tubercule de Carabelli, tubercule de Bolk, tubercule de Leong, cingulum disproportionné. Il faut les éliminer en cas de gêne de l'occlusion.
  • Anomalies de racines
    • Taille : anormale si la longueur est inférieure ou égale à celle de la couronne.
    • Direction : axe plus ou moins coudé, en baïonnette, torsadé… Ces courbures peuvent être dues à des obstacles durant la croissance.
    • Nombre : variable, en particulier sur la troisième molaire : d'une à sept racines.
    • Concrescence = concrétion : les racines de deux dents sont entrées en contact au cours du développement et ont fusionné.

  • Inclusion : la dent reste incluse dans l'os sans faire son éruption.
    • Inclusions habituelles : dent de sagesse, canines maxillaires, deuxième prémolaire maxillaire.
    • Inclusion avec ectopie ou malposition : dent de sagesse dans la branche montante de la mandibule ; dent dans le sinus maxillaire.
  • Enclavement et ankylose : une dent temporaire qui ne tombe pas empêche la dent permanente de pousser.
  • Ectopie : canine supérieure palatine ; incisive latérale inférieure près de la seconde molaire lactéale ; dent de sagesse peut sortir au niveau du rebord basilaire, sous le condyle mandibulaire …
  • Transposition : inversion de place entre deux dents.

Dysplasies : anomalies de structure

  • Dysplasies de cause générale
    • Hypoplasie simple : modification légère de la morphologie de l'émail, sans altération de la dent.
    • Hypoplasie complexe : modification de la structure et des caractères généraux de la dent. Dent de Hutchinson (incisive centrale maxillaire en tour de vis)  ; dent de Mozer (première molaire supérieure conique).
    • Fluorose dentaire : défaut de minéralisation suite à une ingestion excessive de fluor au cours de la formation des dents.
  • Dysplasies de cause locale
    • Hypoplasie traumatique
    • Hypoplasie d'origine infectieuse : Dent de Turner
  • Odontodysplasie régionale = dent fantôme. Touche l'émail plus la dentine. Plutôt chez les filles, les dents temporaires antérieures. Elles sont nommées ainsi car on les distingue à peine à la radiographie.
  • Dent en écaille : due à un arrêt de croissance de la papille ecto-mésenchymateuse et une incapacité pour la pulpe à former de la dentine normale.
  • Dysplasies héréditaires
    • Amélogenèse imparfaite : l'émail ne se forme pas correctement. On peut distinguer les amélogenèses imparfaites hypoplasique, hypomature, hypominéralisée.
    • Dentinogenèse imparfaite : la dentine ne se forme pas correctement. On peut distinguer : le type 1 : dans l'ostéogenèse imparfaite ; le type 2 : dentine opalescente héréditaire ; le type 3 : dentinogenèse imparfaite de BrandyWine.

  • Dyschromies primitives = dyschromies intrinsèques : certains produits ingérés lors de la formation des dents peuvent les colorer dans la masse. La coloration est définitive.
    • Erythrodontie : coloration rose-brun. C'est un symptôme de la porphyrie congénitale.
    • Dent verte : due à un ictère néo-natal.
    • Dent brun-jaune = coloration à la tétracycline (un antibiotique).
    • Fluorose dentaire : un apport excessif de fluor peut colorer les dents. Dans les formes modérées : fines lignes blanches horizontales et parallèles. Dans les formes plus avancées : tâches blanchâtres s'étendant progressivement. Dans les formes sévères : tâches jaunâtres ou brunâtres avec zones d'érosions. La fluorose dentaire apparaît dès prise orale régulière de 2 mg par jour de fluor.
    • Coloration verdâtre lors de traitement par ciprofloxacine chez lez nourissons.
  • Dyschromies acquises = dyschromies extrinsèques : certains produits peuvent entraîner des colorations plus ou moins superficielles des dents. La coloration s'élimine par brossage, détartrage, polissage ou autres.
    • Sels métalliques : fer brun, cuivre vert, zinc noir, argent ardoise.
    • Produits chimiques : mercure, goudron (dans le tabac), vapeurs nitreuses.
    • Médicaments : chlorhexidine (brun). La chlorexidine est présente dans de nombreux bains de bouche. Son utilisation au long cours est à proscrire.
    • Bactéries : certaines bactéries ou champignons sont chromogènes (vert, orangé, noir).
    • Causes iatrogènes : un amalgame peut donner à la dent une coloration noirâtre.
    • Aliments : café, thé, vin, myrtilles… Ces colorations sont le plus souvent réversibles.
  • Dyschromies d'origine interne (après éruption de la dent)  :
    • Traumatisme : un choc violent provoque la nécrose de la pulpe, qui va entraîner une coloration brunâtre ou rosâtre de la dent.
    • Granulome interne.

  • «faire ses dents» : avoir les dents qui percent, chez un jeune enfant. Par extension c'est une personne qui apprend quelque chose par l'expérience.
  • «avoir une dent contre quelqu'un» : avoir des griefs, lui en vouloir.
  • «avoir la dent dure» : infliger des punitions inutilement lourdes.
  • «avoir les dents longues» : avoir énormément d'ambition, par conséquent d'appétit. Par exagération, on peut dire de quelqu'un : il a les dents qui rayent le parquet.
  • «œil pour œil, dent pour dent» (Loi du Talion)  : par vengeance, infliger à quelqu'un les mêmes dommages qu'il vous a infligés.
  • «mentir comme un arracheur de dents» : mentir sans scrupule. Vient de la réputation des barbiers-chirurgiens du Moyen Age, qui vantaient nombre de panacées douteuses depuis leurs étals.
  • «se casser les dents sur quelque chose» : subir un échec cuisant.
  • «croquer la vie à pleines dents» : avoir un appétit de vivre pleinement, profiter de la vie (dans la même idée : soif de vivre)

Article détaillé : Dent animale.

Diversité des dents chez les Vertébrés

Origine et évolution des dents

Article détaillé : Histoire évolutive des dents.

Les dents sont apparues chez l'ancêtre des Gnathostomes il y a à peu près 450 millions d'années. Elles sont issues de structures dermo-épidermiques (les odontodes) qui étaient disposés régulièrement sur la totalité de la surface du corps des Ostracodermes. Ces structures auraient migrées au sein de la bouche chez les Gnathostomes.

Ces structures ont ensuite évolué de diverses manières dans les différentes lignées, fréquemment en relation avec le régime alimentaire. On peut ainsi observer une spécialisation des dents des Mammifères selon l'axe antéro-postérieur, avec la naissance d'incisives, de canines, de prémolaires et de molaires. La forme des dents, et surtout des dents jugales (molaires et prémolaires), présente aussi une grande spécialisation chez les Mammifères, avec l'évolution d'une occlusion des dents supérieures et inférieures, c'est-à-dire une complémentarité de forme entre les dents supérieures et inférieures donnant la possibilité une augmentation de la surface et de l'efficacité du broyage lors de la mastication.

L'évolution des dents chez les Vertébrés est aussi marquée par de nombreuses régressions. Chez les Mammifères, on observe une diminution du nombre de génération dentaire : la polyphyodontie (nombreux remplacements des dents), caractère ancestral qu'on retrouve par exemple chez les Gnathostomes comme le requin, est remplacé par une diphyodontie (un seul remplacement dentaire, par conséquent uniquement deux génération de dents (dents de lait et dents adultes), ou alors par une monophyodontie (pas de remplacement dentaire) chez certains groupes. On note aussi une tendance générale à la réduction du nombre de dents (surtout des dents jugales) chez les Mammifères. Cette tendance est exagérée chez les Monotrèmes qui ont perdu les incisives et les canines, et ont un nombre de molaires et de prémolaires particulièrement réduit. La régression des dents est même totale chez les Oiseaux, qui n'ont plus de dents du tout, mais chez lesquels ont peut toujours observer au cours du développement des bourgeons de dent qui avortent ensuite.

  1. Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, Paris 1998

Une scie a fréquemment elle aussi des dents, ce sont de petites pointes de la lame qui servent à optimiser la puissance de coupe. On en a tiré l'expression en dents de scie : irrégulier, hérissé de pointes.

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"arrachage de dents - LeBistrot"

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 21/11/2009.
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