Dent de sagesse
La dent de sagesse est la troisième molaire, la dernière en arrière sur l'arcade dentaire. Elle est inconstante. L'être humain en possède quatre mais certains peuvent en posséder moins ou plus.
La dent de sagesse est la troisième molaire, la dernière en arrière sur l'arcade dentaire. Elle est inconstante. L'être humain en possède quatre mais certains peuvent en posséder moins ou plus. Son éruption se fait généralement entre 18 et 25 ans.
Étymologie
Dans les pays francophones, la troisième molaire est appelée dent de sagesse, probablement parce qu'elle apparaît bien plus tard que les autres dents. Elle porte différents noms suivant les pays : en Turquie, on l'appelle dents de 20 ans, en Corée dent de l'amour ou encore dent que les parents ne connaissent pas au Japon[1].
Problèmes liés à son éruption
Fréquemment elle est constituée, mais ne peut faire complètement son éruption en bouche. Cela est dû :
- soit à un manque de place. La dent de sagesse se situe fréquemment au niveau de la branche montante de la mandibule ; elle est par conséquent partiellement ou complètement bloquée.
- soit car son axe d'éruption n'est pas correct. Les dents de sagesse ont fréquemment des axes d'éruption fantaisistes, et des formes particulièrement variables.
Quand la dent est à moitié en bouche (on dit qu'elle est enclavée), c'est qu'elle ne pourra pas sortir plus : ell'objectife sur le collet de la seconde molaire.
La dent est dite incluse quand elle est complètement recouverte par la gencive, au niveau de la face postérieure de la racine de la seconde molaire.
15 à 25 % des dents de sagesse mandibulaires sont incluses ou enclavées[2].
Les complications liées aux difficultés d'éruption des dents de sagesse sont les péricoronarites, phlegmons et cellulites, kystes péricoronaires, caries de la seconde molaire, ou alors résorption de la racine de cette dernière. Ce sont en particulier les dents de sagesse mandibulaires qui créent ces pathologies.
Extraction
L'avulsion préventive (prévention des complications des dents incluses ou enclavées) des dents de sagesse n'est pas automatique. Ce sont en particulier les dents enclavées qui sont sources de complications. L'extraction se justifie en cas de péricoronarites itératives, d'une atteinte de la seconde molaire, de la présence d'un kyste volumineux. Dans ce cas elle peut être effectuée par un chirurgien-dentiste (tous ne pratiquent pas ce type d'opération) ou un stomatologue.
Elle peut être réalisée sous anesthésie locale, anesthésie neuroleptique ou générale. Cela dépend de plusieurs facteurs : nombre de dents à enlever ; degré de formation des dents ; profondeur de l'inclusion ; état général du patient ; coopération du patient. L'opération étant assez banale, l'anesthésie locale est le plus souvent la solution retenue.
Les suites opératoires d'une extraction peuvent être marquées par des douleurs, un œdème situé mais aussi par une limitation de l'ouverture buccale.
Les complications liées à l'extraction sont : l'altération d'un nerf sensitif pouvant aller jusqu'à l'anesthésie complète dans le territoire correspondant, l'alvéolite, les saignements persistants, les infections, les lésions de la mandibule ou de l'articulation temporo-mandibulaire. Des dépressions consécutives ont aussi été - occasionnellement- constatées.
Notes
Voir aussi
Liens externes
Recherche sur Google Images : |
"molaire (dent de sagesse)" L'image ci-contre est extraite du site medecine-et-sante.com Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (284 x 500 - 23 ko - jpg)Refaire la recherche sur Google Images |
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 21/11/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.